ELISABETH IIELISABETH II et EMMANUEL MACRON ET EMMANUEL MACRON
La Révolution cultive l’éphémère et la Monarchie s’inscrit dans le temps.
Depuis sa mort le monde entier a les yeux fixés sur les obsèques de la Reine Elisabeth,
admiratif devant l’unité d’une nation et ses agrégats autour de la personne de la
souveraine dont elle est l’incarnation et manifeste la pérennité de siècle en siècle. Par là
on voit ce que la France a perdu depuis la décapitation de Louis XVI en se coupant de la
grâce divine reçue au baptême de Clovis. et transmise par le Saint-Chrême à ses
successeurs. Le drame de la Révolution est, à l’échelle d’un pays, celui de l’homme qui
croît se grandir en prenant la place de Dieu. D’où l’impression de parvenus donnée par
nos présidents successif lors de leurs visites au Royaume-Uni alors qu’ils sont
originaires du pays doté pendant plus de 1000 ans de la plus rayonnante monarchie au
monde, d’où l’absence de transcendance dans une république qui s’encense elle-même
et n’est jamais aussi frémissante qu’en promulguant des lois sacrilèges. Sentant sa
nudité elle reçoit les hôtes de marque dans les anciens palais de nos rois, en quête
d’une sacralité qui lui échappe.
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