Depuis sa mort le monde entier a les yeux fixés sur les obsèques de la Reine Elisabeth, admiratif devant l’unité d’une nation et ses agrégats autour de la personne de la souveraine dont elle est l’incarnation et manifeste la pérennité de siècle en siècle. Par là on voit ce que la France a perdu depuis la décapitation de Louis XVI en se coupant de la grâce divine reçue au baptême de Clovis. et transmise par le Saint-Chrême à ses successeurs. Le drame de la Révolution est, à l’échelle d’un pays, celui de l’homme qui croît se grandir en prenant la place de Dieu. D’où l’impression de parvenus donnée par nos présidents successif lors de leurs visites au Royaume-Uni alors qu’ils sont originaires du pays doté pendant plus de 1000 ans de la plus rayonnante monarchie au monde, d’où l’absence de transcendance dans une république qui s’encense elle-même et n’est jamais aussi frémissante qu’en promulguant des lois sacrilèges. Sentant sa nudité elle reçoit les hôtes de marque dans les anciens palais de nos rois, en quête d’une sacralité qui lui échappe.
DE GAULLE PÉTAIN : UNE CHANCE POUR LA FRANCE
« C’est à l’égard de la France que l’erreur de notre politique a été la plus complète. Il ne fallait pas collaborer avec eux. Cette politique qui les a servis nous a desservis. » Tel fut le dernier aveu d’Hitler réalisant à quel point il avait été « couillonné » par Pétain, selon le mot de Darlan. En 1940, le vieux Maréchal, en stratège consommé, tel un jeune judoka, lui a fait une clé et s’est retrouvé en position avantageuse