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BATACLAN et la RÉPUBLIQUE

par | 6 Sep 2021

Offenbach symbolisait la joie et la vie parisienne. La guerre de 1870 mit un crêpe sur son œuvre. Égérie du compositeur, la salle du Bataclan avait renoué avec sa vocation première. Cette fois ce sont les islamistes qui y ont importé la mort et la désolation, s’en prenant à cette même gaîté parisienne insupportable à leur yeux. La France est malade aujourd’hui de l’Islam, même s’il faut surtout ne pas le dire. Sans doute des musulmans ont été victimes des attentats. La nature humaine est universelle et des êtres sensibles, musulmans compris, influencés au contact d’une autre civilisation, s’apitoient des dommages causés à des innocents attaqués alors qu’ils ne causaient en apparence de préjudice à personne, par des fondamentaliste persuadés de plaire à Dieu et de gagner plus sûrement le paradis, comme le leur promet le Coran, en tuant des « infidèles ». On voit combien, en disant « aimez vos ennemis », le Christ, a prôné le contraire, et révélatrice fut la levée de boucliers suscitée par Benoît XVI en rappelant cette invitation à Ratisbonne.

La République a cru sonner la fin de l’Histoire en renvoyant dos à dos toutes les religions et en s’affranchissant du catholicisme sans lequel elle n’aurait pas vu le jour. La voici toute surprise d’être attaquée par ceux auxquels elle a fait la cour et facilité l’implantation pour faire pièce à la culture jusque-là dominante, toute surprise que ses poulains ne jouent pas le jeu et entendent se saisir des manette du pouvoir. Devant le désaveu cinglant qui lui est infligé elle brandit le drapeau de la laïcité comme arme suprême avec le peu d’effet que l’on voit. Cela fait penser aux Américains qui pensaient apporter la démocratie à l’Irak et l’Afghanistan.

Qu’ils le veuillent ou non les Francs-maçons sont assimilés aux « Roumis », au mieux, aux Athées, au pire, vomis par les disciples d’«Allah ». L’absence de culture historique de ceux qui nous gouvernent est affligeante et nous payons leur ignorance au prix fort. Jean-Paul II, qui avait de la mémoire, nous avait interpellé : « France, Fille aînée de l’Église, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Au moment de la chute de l’Afghanistan entre les mains des Talibans l’incendie de Notre-Dame, rescapée de toutes les guerres et Révolutions, et promise en 1793 par les Talibans Jacobins à la destruction, devrait faire réfléchir ceux qui ont encore un minimum d’attachement à la France de toujours.

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