De Gaulle et la libération de Paris

« Paris libéré… »

Des mots, encore des mots. De Gaulle a été le champion des mots et des maux. Sa route pour le pouvoir est semée de cimetières : Mers-el-Kébir, Dakar, Damas, Hanoï… L’appel du 18 juin a été la feuille de vigne qui a dissimulé son ambition sanglante. Artisan de la défaite en convaincant Paul Reynaud d’exposer l’armée hors de ses fortifications pour venir au secours des Hollandais et des Belges, il a accusé le Haut État-Major de la bévue qu’il venait de commettre. Avec lui toutes les fautes sont commises par les autres. Quand Leclerc vient lui demander son accord pour aller régler la question indochinoise à la demande du gouvernement de la IV° République, il lui objecte : « Qu’est-ce que je deviens, MOA, si vous réussissez ? » Il n’est obsédé que par son succès personnel et non celui de la France. Les lauriers du Maréchal l’empêchaient de dormir et il s’est acharné contre celui qui lui