J’ai lu avec une particulière attention les pages Consacrées au mois de novembre 1942 Cette date à été fatidique pour la suite de l’histoire de notre pays. Jusqu’à aujourd’hui. Voici pourquoi : en réaction au débarquement allie en Afrique du Nord le 11 novembre 1942 les troupes allemandes franchissaient la ligne de démarcation, déferlaient sur la zone libre et en occupaient les points stratégiques. En violation de l’armistice •
Humiliation pour le Maréchal désormais voué à ne toute souveraineté. Tout était prêt pour qu’il s’envole pour l’Afrique du Nord et y restaure l’unité française. Mais le Maréchal ne voulut pas partir.
Boncompain reprend dans son livre l’anecdote rapporté par le colonel Rémy. À ce dernier, le Général De Gaulle confiera : « Je ne comprendrai Jamais pourquoi le Maréchal n’est pas parti à Alger au mois de novembre 1942 Les Français d’Algérie l’eussent acclamé, les Américains l’eussent embrassé, les Anglais nuaient suivi, et nos, mon pauvre Rémy, nous n’aurions pas pesé bien lourd dans les balances. Le Maréchal serait rentré à Paris sur son cheval blanc {Dix ans avec De Gaulle, p. 349),.
Et. effectivement, si tel avait été le cas, nous n’en serions pas toujours à l’ère d’une immense et persistante désinformation historique qui campe le parti communiste comme le grand acteur de la résistance. Au mépris du fait qu’il a été le parti le plus durablement et doublement collabo de notre histoire : approuvant en effet chaleureusement le Pacte germano-soviétique de non-agression du 19 août 1939 {Staline-Ribbentrop} ; appelant dans l’Humanité clandestine à l’amitié avec le soldat allemand, inconditionnel de Staline qui félicite Hitler pour la victoire contre la France ; ne rentrant dans la résistance antinazie qu’après l’invasion de l’URSS par le III Reich, Le 22 juin 1941 (opération « Barbarossa »). Soit deux années de double collaborationniste ! Et n’oublions pas que, par la suite, le plus grand parti collabo avec l’occupant nazi fut le PPF (Parti Populaire Français) de Jacques Doriot qui avait été le numéro deux du parti communiste
J’ai gardé en mémoire, comme si c’était hier, les propos émouvants de notre ami l’historien François-Georges Dreyfus, venu parler chez moi, au cercle de Saint-Lieux. II évoqua ce refus du Maréchal avec beaucoup d’émotion, disant très exactement cela : « Si 11 ou le 12 novembre 1942, le Maréchal était parti pour Alger, c’eut été ans doute préférable pour l’avenir de nôtre pays après la guerre. Mais le peuple français eut alors payé cela très cher. Et moi, enfant juif réfugié et c
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