L’antichristianisme de la Révolution conduisit à la table rase et à l’effondrement de la natalité du pays alors qualifié de « Chine de l’Europe », quand l’Allemagne doublait sa population. C’est le prix d’une apostasie patiemment programmée et entretenue par les pouvoirs publics au nom de la laïcité, qui débouche sur une démoralisation généralisée, l’absence de tout repère, du respect de soi et des autres, de la nature humaine, de la filiation, de la tradition, du bien commun, au profit du culte de la Révolution, du triomphe de l’individualisme sans frein, des droits de l’homme érigés en religion d’État, quand Joseph de Maistre disait : « J’ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes… mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir jamais rencontré de ma vie. » Tragique méprise, source de conflits présents et surtout à venir. L’homme n’est pas une denrée fongible.
Edmond Burke observa à propos de cette même désastreuse Révolution[1]: « Les Français se sont montré les plus habiles artisans de ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé leur monarchie, leur église, leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que vingt batailles de Ramillies n’auraient pu le faire. Si nous avions complètement vaincu la France, si elle était prosternée à nos pieds, nous aurions honte d’envoyer aux Français, pour régler leurs affaires, une commission qui leur imposât une loi aussi dure, aussi fatale à la grandeur nationale que celle qu’ils se sont donnée eux-mêmes[2]. » Et nous continuons de nous glorifier de notre abaissement…
Chapitre 1 : Socialisme, Marxisme, Franc maçonnerie.
Chapitre 2 : L’effet du laïcisme
Chapitre 2 ; Triomphe de l’Islamisme
Chapitre 4 : La France gouvernée contre nature.
Chapitre 5 : Principes de Communauté.
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